Description

Radioactif ou Radio Active ? – Dr Yves PONCHET 

Lors de cette conférence, nous aborderons l’utilisation des radiations ionisantes, la radioprotection et les indications en imagerie dento-faciale.

Actuellement, l’irradiation médicale est soumise à des réglementations strictes et indispensables, tant au niveau national qu’européen.

Aujourd’hui, les risques associés aux radiations ionisantes sont bien identifiés grâce à l’expérimentation animale et aux leçons tirées des catastrophes nucléaires.

Il est impératif d’adapter les stratégies d’exploration radiologique, d’améliorer les équipements et d’éviter la répétition d’examens parfois superflus ou mal indiqués.

Nous établirons les principes de Radioprotection adaptés aux technologies modernes telles que la radiographie digitale dentaire et la tomographie volumique à faisceau conique (CBCT), de plus en plus présentes dans nos cabinets dentaires.

Du point de vue de la radioprotection, la meilleure image radiologique est toujours celle qui n’est pas réalisée. Lorsque l’imagerie par rayons X est indiquée, il s’agit de choisir la modalité d’imagerie susceptible de fournir les informations requises pour la dose de rayonnement la plus faible.

Cette stratégie repose sur le principe ALARA, selon lequel l’exposition aux rayons X doit être « aussi faible que raisonnablement possible » (« As Low As Reasonably Achievable »).

Un autre principe important est celui d’ALADA : nos rayonnements doivent être « aussi faibles que possible au niveau diagnostic », c’est-à-dire « As Low As Diagnostically Achievable », afin d’optimiser nos diagnostics et traiter nos patients de manière optimale.

Ces principes incluent également la protection du personnel et des praticiens, à laquelle une vigilance accrue est nécessaire.

Trois principes fondamentaux doivent être respectés :

•         Le temps : réduire autant que possible la durée d’exposition.
•         La distance : travailler à la plus grande distance possible de la source, utiliser les commandes à distance, ne pas assister le patient au fauteuil.
•         L’écran : respecter les normes d’installation des locaux pour arrêter les rayonnements.

Bien d’autres notions de radioprotection seront approfondies.

Nous verrons également pourquoi, quand et comment utiliser l’imagerie dento-maxillaire de manière optimale pour améliorer notre stratégie diagnostique.

L’évolution de la radiographie bidimensionnelle à la tridimensionnelle représente un progrès inestimable, permettant de transcender les limites des radiographies intrabuccales et panoramiques conventionnelles.

La 3D offre une vision améliorée avec des doses de radiation de plus en plus faibles. Ainsi, la question clé demeure : quand, pourquoi et quelle modalité 3D utiliser ? 

Nous approfondirons le radiodiagnostic avec de nombreux cas cliniques passionnants pour affuter nos diagnostics.

Révolution fibrée : dépassez les limites des restaurations en technique directe – Marcia BELLEFLAMME

Restauration composite en technique directe :

Les études récentes concernant les restaurations coronaires évoquent souvent les termes de « biomimétisme » et de « bioémulation« .

Ces concepts visent à aboutir à un modèle se rapprochant le plus possible de la dent naturelle afin d’en assurer la pérennité sur l’arcade. La reconstruction d’une dent fortement délabrée représente un véritable challenge. Dans une optique de préservation tissulaire, ce n’est plus la dent qui doit s’adapter aux besoins de la restauration, mais bien la restauration qui doit s’adapter à la structure dentaire. La philosophie est donc la suivante : “Essentials of Conservative Dentistry : Minimal intervention, maximum preservation ».
L’évolution des matériaux composites et l’apparition de nouveaux matériaux, utilisés comme substitut dentinaire permettent désormais de repousser les limites des restaurations directes.
Un composite fibro-renforcé, permet d’effectuer des reconstructions de grande étendue, de renforcer nos restaurations et d’obtenir de bons résultats grâce à ses propriétés mécaniques.

Attelle  :

Dans le cadre du traitement des maladies parodontales, la stabilisation des dents mobiles nécessite une approche interdisciplinaire. Après évaluation de la situation
clinique et réalisation des traitements parodontaux appropriés, la pose d’une attelle de contention peut être envisagée en cas de pertes osseuses importantes, afin de solidariser les dents entre elles. Ce traitement non invasif, rapide et peu coûteux, a deux objectifs principaux :

1. améliorer le confort du patient
2. prolonger la durée de vie des dents mobiles sur l’arcade dentaire.

Ces attelles de contention peuvent avantageusement être réalisées en technique directe à l’aide de matériaux résineux renforcés par des fibres de verre.

Le but de ce cours est de vous faire découvrir les matériaux qui permettent de faire de la dentisterie minimalement invasive, en technique directe, au fauteuil.

Ce cours est donc divisé en deux parties.

1. La première partie est consacrée aux restaurations composites en technique directe : nous parcourrons la théorie sur les matériaux composites fibro-renforcés afin de voir leurs avantages et d’apprendre ensemble les techniques pour réaliser une reconstruction directe sur une molaire fortement délabrée en utilisant ces types de composite.
2. La deuxième partie du cours est dédiée aux attelles de contention parodontales : nous explorerons ensemble la théorie et, surtout, la pratique avec divers cas d’attelles
   intra ou extra coronaires mais également des cas d’extraction/attelle. Le but est donc d’apprendre l’ensemble des techniques pour réaliser une attelle afin de créer une contention solide et durable.

Vous apprendrez :
– Les notions théoriques essentielles sur le composite fibro-renforcé. 
– La procédure pour réaliser une restauration postérieure de grande étendue. 
– La réalisation de moignon antérieur.
– La technique de réalisation de la clé en silicone, indispensable à la réalisation d’une attelle de contention.
– Les différents types d’attelles et leurs réalisations directement au fauteuil.
– La procédure de collage d’une attelle, de A à Z.
– Et bien plus encore…

La Dentisterie Bio-Logique – Léonard RIZZO 

Grâce au développement de matériaux dits « biocompatibles », il est désormais possible de conserver tout ou une partie de la pulpe lorsque celle-ci est touchée par la carie.
Ces matériaux, développés dès le début des années 90’, composés essentiellement de silicate tricalcique, ont la propriété d’être biocompatible, de préserver la vitalité pulpaire et d’induire une reminéralisation.
A travers quelques exemples cliniques , nous verrons pratiquement quand et comment utiliser ces biomatériaux dans une activité de dentisterie générale et quelles sont les limites de la technique.

Facettes directes en composite ou indirectes en céramique : le choix raisonné – Pr Joseph Sabbagh 

Les exigences esthétiques élevées associées à de vastes campagnes de marketing ont accru la demande des patients pour des traitements esthétiques. Plusieurs options sont disponibles pour restaurer le sourire du patient. 

Les facettes directes en composite et les facettes indirectes en Céramique sont deux techniques ayant chacune leurs avantages et inconvénients selon les besoins du patient et les attentes en matière d’esthétique, de durabilité et de coût.

Les facettes directes en composites sont proposées comme solution efficace, rapide et moins onéreuse pour le patient. Elles permettent de résoudre les problèmes de teinte et d’alignement des dents, tout en préservant la vitalité pulpaire et en conservant au maximum les tissus dentaires. Deux techniques principales sont utilisées :

1. la stratification
2. la technique d’injection par moule.

Les facettes indirectes en céramique, représentent la meilleure option dans le cadre d’une approche thérapeutique moins invasive et hautement esthétique. La céramique, grâce à ses propriétés optiques exceptionnelles et à sa résistance mécanique, offre une très grande stabilité à long terme.

Le but de cette présentation est de faire le point sur les réhabilitations esthétiques directes et indirectes du secteur antérieur, en s’appuyant sur des cas cliniques couvrant des situations simples et parfois plus compliquées, impliquant la mise en place de plusieurs techniques et astuces.